Quand le corps dit stop






Je compare souvent le fonctionnement du corps et plus spécifiquement de la peau a de l'horlogerie fine. Une poussière dans le mécanisme et tout est déréglé. Trouver la cause du problème, des solutions efficaces peut parfois prendre des années...
Je vous retrouve donc aujourd'hui pour partager avec vous une de ces expériences ! Sachez que j'ai peu de réponses, seulement des pistes de réflexion. Si au passage, je peux éclairer certaines personnes alors tant mieux. Autrement si vous avez rencontré vous-mêmes des choses similaires ou avez un semblant de réponses, n'hésitez pas à les partager avec nous ! 

Le questionnement du jour se centre donc sur trois questions que je me pose :
  1. Peut-on être contraint au végétalisme ?
  2.  Notre corps peut-il manifester des signes de sensibilité aux produits animaux et plus largement aux produits contenant des hormones ?
  3. Une intolérance peut-elle être plus problématique à vivre au quotidien qu'une allergie avérée ?

C'est en tout cas le constat qui s'est imposé pour moi sur ma peau ! En effet, je ne tolère que difficilement les produits d'origine animale. Comment cela se manifeste ? Par des plaques sur le visage ou le corps. Ces dernières se rapprochent de plaques d'eczéma avec tout ce que cela comprend en terme d'inconfort et de gêne. Visuellement, ces zones sont sèches voire rugueuses, rouges et inflammées, parfois boursouflées. Elles démangent, peuvent chauffer et tiraillent constamment !
J'ai aussi pu constater des manifestations plus diffuses. Dans ce cas, la zone irritée est quasi invisible mais des petits boutons sont présents. Ces derniers démangent également et sont en fait des boutons de sensibilisation, à ne pas confondre avec des imperfections. Ils sont généralement situés sur des zones spécifiques : dans mon cas, le front ou les joues.



Comment me suis-je rendue compte du problème ?
La genèse de mon questionnement débute il y a quelques années. Pour diverses raisons, on me découvre du cholestérol. Pas mal de cholestérol, suffisamment pour changer de régime alimentaire et le surveiller de près. Commence donc de nombreuses recherches sur le sujet et le constat suivant :  je ne pourrai plus consommer autant certains produits, surtout d'origine animale.  Le changement s'opère, les problèmes de cholestérol s'estompent pour finir par disparaître. A l'époque, ma peau connait ses plus grandes heures après une dizaine d'années d'acné sévère et un traitement au roaccutane. Et puis, sans contrainte, je reprends progressivement un régime plus classique. Des changements hormonaux n'aidant pas, ma peau se détériore à nouveau, l'acné réapparaît... Le dermato me conseille crèmes antibiotiques puis seconde cure de roaccutane si ma peau ne s'améliore pas... et là c'est la révélation! Ma peau est le reflet du fonctionnement global de mon organisme, je dois me pencher sur la source du dérèglement. Depuis, des années ont passé et je pense détenir ma solution.



Quels responsables ? 
Après réflexion et phases de tests, j'en suis donc venue à la conclusion suivante. Les produits laitiers restent pour moi la source première et indiscutable de mes dérèglements cutanés. A cela, je peux toutefois ajouter les viandes surtout si elles sont consommées dans le même repas que les produits laitiers et/ou le même jour. Le problème reste que mon corps ne les tolère pas un peu ou moyennement, il ne les tolère pas du tout.
Par ailleurs, j'ajouterai à ma liste deux découvertes récentes que ma grossesse m'a permis de mettre en lumière : le soja et/ou l'eau du robinet. En effet, il est fortement déconseillé de consommer du soja sous toutes les formes que ce soit durant la grossesse. Cette précaution est partiellement levée durant l'allaitement où l'on vous autorise un produit par jour contenant du soja. Pourquoi ces interdictions ? Tout simplement parce que cette plante est bourrée de phytohormones, soit d'hormones végétales. Elles ont fait l'objet d'études et ont été incriminées. Le soja est aujourd'hui reconnu comme un perturbateur endocrinien et pourrait être responsable de troubles hormonaux chez la femme ou chez l'homme. Chez moi, son action reste légère. Pourtant, j'ai pu constaté que si elle n'est pas en elle-même responsable de changements sur ma peau, elle potentialise fortement les poussées d'acné hormonale.
En ce qui concerne l'eau du robinet, tout comme le soja, je soupçonne notre eau de participer à renforcer les dérèglements hormonaux. Certaines études ont mis en cause la présence d'hormones artificielles, souvent issus des contraceptifs dans notre eau. Présence infime mais à prendre en compte... Certes la grossesse et le changement dans l'équilibre hormonal doivent aussi y être pour quelque chose. Cependant ma peau ne présente pas ou plus d'imperfections comme auparavant depuis que je bois de l'eau en bouteille. Le grain de peau est plus lisse, les boutons sont beaucoup moins inflammatoires et se cantonnent au titre de petites imperfections passagères !
Évidemment, question environnement et écologie, le débat de l'eau en bouteille face à l'eau du robinet persiste ! Je n'ai pas de réponses, mais une certitude : je ne repasserai pas à l'eau du robinet. 

Par conséquent, j'ai aujourd'hui réussi à mettre en lumière les aliments responsables de mes dérèglements cutanés. Ce constat m'impose de me rapprocher le plus possible d'un régime végétalien, ce qui ne me pose pas de problème en soi. Simplement, il n'est pas si simple à suivre et surtout, encore légèrement excluant dans notre société.
N'ayant pas rencontré de témoignages similaires sur les effets sur la peau de certains aliments, je me suis longtemps questionnée sur la véracité de mes hypothèses. De nombreuses pauses prolongées dans ma consommation m'ont montré leur impact avéré sur mon organisme. Toutefois, si vous avez rencontré des manifestations similaires, n'hésitez pas à les partager.
Enfin, fait à la fois intéressant et questionnant pour moi. Ces intolérances sont plus "handicapantes" que mon allergie dépistée au seigle. Si je consomme du seigle, je ne remarque absolument aucun changement. Mystère !

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Qu'en est-il de votre côté?
Des réponses aux trois questions posées en introduction ?

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J'espère que cet article vous aura plu, n'hésitez pas à le partager et le commenter ! On se retrouve très vite, et notamment en story Instagram pour les plus curieux (lien ci-dessous !).

Belle semaine à tous !

Crédits photographiques : Féminarrer (2018).
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Commentaires

  1. Salut,
    Tout comme toi, j'en suis venue à ces conclusions.
    J'ai moi aussi subi un pic d'acné sévère m'obligeant à consulter un dermatologue. A l'époque, il m'avait prescrit un traitement et m'avait conseillé d'abandonner les gels douche et quelques produits jugés trop agressifs et perturbateurs pour ma peau. Ça s'était calmé le temps du traitement mais ça n'était pas miraculeux.
    Il m'a alors conseillé le fameux roaccutane, que j'ai refusé.
    J'avais moins de boutons mais il en restait encore.
    Je me suis mise au naturel et dans l'élan, j'ai modifié mon alimentation en partie car j'ai une intolérance au lactose. Les boutons ont beaucoup diminué, mais, il en restait toujours et encore.
    C'est lorsque je suis devenue végétarienne que mes boutons ont disparus. Il m'arrive d'en avoir un par-ci, par-là, et ils sont souvent dû à l'arrivée de mon nouveau cycle féminin.
    Je pense que l'impact de l'alimentation est indéniable (en tous les cas pour moi). Et ça ne joue pas que sur la peau. Car cela fait des années maintenant que les médecins pensaient que j'avais un dérèglement hormonal. Après de nombreux tests, je n'ai absolument rien ! Mon corps développe des symptômes mais les examens ne révèlent aucun problème.
    En mangeant équilibré et végétarien, mon cycle s'en trouve réguler. Et à la moindre incartade (repas trop sucrés ou gras), ça me dérègle tout ! J'en viens à me poser des multitudes de questions sur la façon dont on traite les aliments... Je ne mange ni viande, ni poisson, ni lait (excepté le fromage de chèvre de temps en temps), et j'évite au maximum les aliments transformés et préfère le bio. Je peux t'assurer que ma santé s'en porte mieux.
    Des années à souffrir, à m'angoisser. Depuis peu, je teste et affine, et enfin, je peux constater des résultats. Mon conjoint remarque aussi les effets sur lui-même (pb de cholestérol détecté et tout comme toi, résolu).
    Quant au soja, je n'en consomme pas. Et l'eau du robinet, très peu car elle n'est pas très agréable en goût par chez moi.
    Ton article mérite de poser les choses à plat. Merci.
    Belle journée :)

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    1. Merci d'avoir pris le temps de commenter et de partager ton expérience en détails ! Elle est, je pense, particulièrement représentative de beaucoup de ressentis et vécus de chacun d'entre nous.
      En effet, j'en suis venue à me demander dans quelle mesure tout était détectable. L'établissement d'un diagnostic, ici de ton éventuel dérèglement hormonal, doit vraisemblablement dépendre de seuils référents. Dans certains cas, on est peut-être limite mais pas dans LA case qui autorise à labelliser...
      Le point positif reste que l'on trouve des solutions pour soi et les autres, que la réponse demande d'être découverte, peut-être plus qu'apporter par un corps médical, ou non, en tout cas externe et normalisant !
      A bientôt, Belle journée !! :)

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  2. Bonjour, je regardais l autre jour une émission sur les OGM... je ne suis pas scientifique et je sais que l on mange mieux ( dans le sens sanitaire) qu il y a 40ans mais tout de même! Lirsqu il est dit dans cette émission que l on revient à des pesticides qui sont plus forts encore que dans les années 50 parce la semence Ogm a généré tout un système resistant!? Bref tout ça pour signaler malgré tout qu avec tout ce que l industrie alimentaire et autre lâche dans la nature et donc notre organisme , les peaux fragiles ne peuvent être qu intolérantes ! Désolée tout ça est très mal dit mais j espère que vous en aurez compris la teneur! A bientôt. Muutt.

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    1. Merci pour ce retour intéressant ! En effet, si les sols sont abîmés, c'est toute la chaine de consommation qui est affectée ! Ce constat est bien triste, mais j'aime à croire que l'on peut toujours tenter une amélioration durable de la qualité de notre environnement et donc de notre santé ! Belle journée

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